Je sais que vous l’aimez, voici votre rubrique préférée « j’ai fais les boutiques ».
Donc cette semaine, poussée par un besoin pressant de recouvrir mon séant, je file m’acheter des culottes. Je n’ai pas écris lingerie, je préfère culotte. L’accessoire ultime et intime à partager avec soi-même et éventuellement avec son médecin traitant, utile pour des raisons d’hygiène, de confort, de climat, pour faire du sport, nan là je rigole.

Bref me voilà lestée de 2 fois 2 culottes à pois (un peu), imprimé jungle (un peu) dentelle (un peu) en coton, simple quoi.
Je découpe les étiquettes, toujours avec des ciseaux, jamais (cri d’horreur) en tirant dessus et en arrachant tout. Donc je découpe, et hop une nouvelle étiquette verte, que je retourne, écrite en anglais.
Et là je lis : « Made from recycled plastic bottles *».
* traduction de l’auteure : fabriqué à partir de bouteilles plastique recyclées…
Je me disais aussi que l’étiquette avait une forme de …bouteille.

Ention et Damnafer !!!
Quelle est donc cette matière que je vais enfiler sur mon derrière ?
L’étiquette cousue sur la culotte est bien 100% polyester.
Y’a quoi dans mon polyester, ben justement il y avait déjà des polymères.
Évidemment, il faut recycler mais je n’imaginais pas que la seconde vie de ces bouteilles s’épanouirait sur mon soleil.
J’imaginais plutôt des accessoires, des lampes à acheter chez Ikea voire des coques de téléphone vendues partout mais pas au rayon culottes Taille XL, de mon fournisseur officiel.

Les coutures, à part pour les rajouts de dentelle sont collées. Donc que risque-je ? De faire attention à ne pas brûler le tissu ? En même temps est-ce que j’ai envie de repasser un maillot de bain ?

Le matin en enfilant cette fameuse culotte, je fais un geste pour la planète. Ma démarche est responsable, ma vie chamboulée. Le développement durable passe par moi !!!
Avec mon étendard je me sens telle Ariel, la Greta Thunberg des sirènes, j’ai la foi, à la fois fesse active et militante, tout cela en même temps.
Ô mes sœurs, adoptez le sous vêtement dépolluant, ce noble combat est l’avenir des océans.